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Mode durable : Rive Droite, la marque qui fait de l’éco-conception la norme

Une mode durable, désirable et accessible, c’est possible ? Chez Rive Droite, la réponse est un grand oui. Son modèle, basé sur l’éco-conception et l’économie solidaire, défie les standards de la fast-fashion. Depuis sa création en 2016 à Paris par Aurélie Jansem, Yasmine Auquier et Sofia Buron, Rive Droite n’a jamais dérogé à ses fondamentaux. La marque de sacs et accessoires, guidée par l’éco-responsabilité et l’interrogation des modèles existants, crée de nouveaux standards, sans compromis sur le style ou la qualité….

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Une mode durable, désirable et accessible, c’est possible ? Chez Rive Droite, la réponse est un grand oui. Son modèle, basé sur l’éco-conception et l’économie solidaire, défie les standards de la fast-fashion.

Depuis sa création en 2016 à Paris par Aurélie Jansem, Yasmine Auquier et Sofia Buron, Rive Droite n’a jamais dérogé à ses fondamentaux. La marque de sacs et accessoires, guidée par l’éco-responsabilité et l’interrogation des modèles existants, crée de nouveaux standards, sans compromis sur le style ou la qualité.

Rive Droite produit toutes ses pièces de mode en matériaux recyclés ou upcyclés

Le choix du bon matériau, un très bon début. Chez Rive Droite, pas de tonnes de tissus produites, gâchées, ou de chutes inutilisées : les sacs et accessoires de la marque parisienne, qui se veulent fonctionnels et intemporels, sont fabriqués à partir de matières recyclées (coton, denim) ou upcyclées. « Nous achetons des fins de stocks de l’industrie textile aux fabricants qui ont des surplus. Puis on les traite, on les transforme, on les anoblit », détaille Aurélie Jansem, co-fondatrice de la marque. Un schéma basé sur l’éco-conception où le produit est imaginé à partir de la matière récupérée, et qui s’affranchit du fonctionnement des marques de mode conventionnelles selon lequel le produit final est fabriqué suivant le brief d’un directeur artistique. « Au début, nos fournisseurs nous regardaient de manière presque ésotérique. Oui, notre processus est parfois plus complexe, mais aussi plus stimulant, car il faut intégrer notre idéal dans un modèle rentable », admet la cheffe d’entreprise, qui précise produire en flux tendu pour éviter, autant que faire se peut, les surstocks.

Un modèle économique qui prône la paix sociale

Autre pilier de Rive Droite : son modèle de conception. Les fondatrices ont fait le choix de travailler avec des couturiers basés au Maroc, où le métier est parfois synonyme de précarité économique, afin de leur permettre d’améliorer leur situation. En effet, de nombreux ouvriers attendent chaque matin devant les usines de confection, et sont pris ou non selon les besoins de la journée, ce qui les place dans un quotidien fait d’incertitude. Pour y remédier, les fondatrices ont imaginé leur faire bénéficier de leur propre expérience de l’entrepreneuriat, en l’adaptant à leur contexte : « Nous les aidons à monter leur propre atelier et à devenir entrepreneurs, comme nous, avec des solutions de micro-crédit, mais aussi à acheter une machine à coudre, à s’installer dans des locaux, et à proposer leurs services auprès d’autres marques s’ils le souhaitent, ou même recruter d’autres personnes. Nous voulons rendre la mode durable, désirable, mais aussi suivre un modèle de paix sociale, hors des standards établis », explique Aurélie Jansem. Un modèle adopté depuis le lancement de Rive Droite, et qui a toujours fait ses preuves pour la marque, selon l’intéressée.

Une vision du business collective et solidaire

Un sourcing de matières responsables, une approche économique solidaire… pour une vision du business qui profite à chaque partie prenante. Mais Rive Droite n’est pas une marque artisanale et poursuit un objectif industriel clairement affiché. D’abord pensée comme omnicanale pour ensuite diversifier ses canaux de distribution et se déployer le plus largement possible, la marque parisienne fait partie d’un réseau de revendeurs, est présente en ligne, a développé son site e-commerce, entretient sa communauté en ligne, a ouvert une boutique dans le quartier du Marais, à Paris et s’apprête à en ouvrir une deuxième dans quelques mois… Ses standards sont industriels et chaque modèle est clairement identifié, et travaillé à partir de patronages évidemment très chartés. « Nous avons une vision business, mais une vision collective et solidaire, durable, sociale, avec un fort impact, nous ne voulons laisser personne sur le bord de la route », résume Aurélie Jansem.

De même, pour l’entrepreneure, la consommation n’est pas un mot à consonnance négative, où dont il faudrait se méfier. Cependant, pour elle, l’entreprise a un rôle majeur pour transformer la manière de produire et d’acheter des vêtements, et peut contribuer à changer la société : « On essaie de dessiner, avec Rive Droite, une nouvelle manière de consommer, plus vertueuse et collective, et en faire un nouveau standard qui corresponde à notre mission, avec lequel on veut embarquer nos clients et nos partenaires. Le marché le demande, nous voulons accompagner cette dynamique avec cet état d’esprit qui a fondé nos valeurs », conclut-elle.

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