Aller au contenu

Musique et Spectacle Vivant

Musique enregistrée, édition musicale, spectacle vivant

Musique Bg W

Nous n’avons jamais écouté autant de musique qu’aujourd’hui, preuve de la solidité et de la résilience de l'usage. Impactée par la crise sanitaire, l’industrie musicale a toujours été force de réaction et d’innovation.

Si la Covid a mis à l’arrêt pendant un temps le spectacle vivant, un rebond puissant est attendu pour le secteur, où l’expérience sensorielle et immersive du spectacle reste la proposition de valeur fondamentale accompagnée par l’accélération des transformations vers le livestream.

Les chiffres clés

  • En 2023, le marché français de la musique enregistrée (production / édition phonographique) affiche un chiffre d’affaires de 968 M€, dont 620 M€ sont attribués au marché numérique, et 195 M€ au marché physique.
  • Le marché de l’édition musicale (gestion de catalogues d’œuvres et de droits éditoriaux) atteignait quant à lui 418M€ de CA en 2022.
  • Le streaming par abonnement compte 12 millions de comptes payants en France, pour 17 millions d’utilisateurs.
  • 100 000 nouveaux morceaux sont mis en ligne chaque jour sur les plateformes de streaming.
  • Le marché du spectacle vivant (musique, théâtre, danse, etc.) affiche un chiffre d’affaires de 6,35 Mds€ en 2022
  • Le prix moyen du billet est de 41€ pour les spectacles de musiques actuelles et de variétés.

Les tendances du secteur

  • Les innovations technologiques comme l’intelligence artificielle, la big data, la blockchain transforment le secteur. L’IA générative est une révolution qui bouscule la chaine de valeur tant au niveau de la création que de la répartition de la valeur et de la protection de l’IP. Les technologies blockchain ouvrent de nouvelles perspectives en matière de sécurisation des droits sur les œuvres protégées, et de respect de la rémunération des artistes.
  • La concentration et consolidation très élevées en amont et en aval de la chaine de valeur contrastent avec un mouvement de désintermédiation du secteur, caractérisée par une augmentation de l’autoproduction et de l’auto-distribution chez les artistes.
  • La progression du streaming est un phénomène structurel de transformation de l’industrie musicale au niveau mondial, avec un enjeu fort de répartition de la valeur (user ou market centric). Néanmoins sa progression est limitée en France, avec un taux de pénétration de l’abonnement payant relativement faible (deux fois moindre qu’aux Etats-Unis).
  • Une transversalité accrue entre le secteur musical et les autres industries créatives (jeux vidéo, mode, cinéma, etc.).
  • Les catalogues de droits éditoriaux et de masters deviennent des actifs de plus en plus valorisés.
  • Un dynamisme de l’export de la musique Made In France et l’internationalisation comme composante essentielle de la stratégie globale des artistes français.
  • Les artistes deviennent de véritables marques.
  • Le live musical tend vers un éclatement de l’offre et une concentration des recettes : les salles de plus de 6 000 places représentent 1 % de l’offre et un tiers du CA, tandis que les jauges de moins de 200 places concentrent 60 % des représentations payantes pour seulement 6 % des recettes de billetterie.
  • L’économie festivalière s’avère fragile : malgré une évolution positive de leur fréquentation et de leurs recettes de billetterie, deux tiers des festivals de musique n’atteignent pas l’équilibre économique.
Faire défiler vers le haut