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Mode & Création

Textile et habillement, luxe, accessoires, maroquinerie, chaussures, optique, joaillerie, horlogerie, bijouterie et beauté (parfums & cosmétiques)

Mode Bg W

La verticale « Mode & Création » rassemble une multitude d’industries allant de l’habillement aux accessoires, en passant par la beauté et l’horlogerie, sans oublier toute l’industrie du luxe. Leur point commun ? Elles incarnent depuis plusieurs décennies les savoir-faire hexagonaux, représentent l’art de vivre à la française et participent au rayonnement international de la France.

Aujourd'hui, Paris reste la capitale incontestée de la mode, du luxe et de la beauté. Mais pour maintenir ce leadership, les acteurs de ces secteurs doivent accélérer leur digitalisation sur toute la chaine de valeur, et également intégrer les enjeux RSE pour répondre aux nouvelles attentes des consommateurs en quête de sens et de produits respectueux de l’environnement.

Les chiffres clés

  • 154 Mds€, c’est le chiffre d’affaires en France des secteurs de la mode, du luxe et des accessoires.
  • La France est le 1er acteur mondial de la Mode et du Luxe. 25% des ventes mondiales de luxe sont réalisés par des entreprises françaises.
  • La France est le 1er exportateur mondial de produits de beauté. La fabrication cosmétique et les exportations représentent un chiffre d'affaires de 30,4 Mds€. C’est le troisième secteur exportateur en France et plus de la moitié des productions sont vendues à l’international.
  • Le volume des ventes dans le secteur de la mode a reculé de 4% en France en 2023, baisse qui atteint 5% pour les ventes en ligne.
  • La mode de seconde main représente 6,8 Mds€ de chiffre d'affaires en 2023 (+17% par rapport à 2022).
  • On compte 2 500 entreprises dans les industries françaises de l’habillement, qui emploient 32 000 salariés en France et plus de 300 000 à l’étranger.

Les tendances du secteur

  • Des évolutions profondes du comportement des consommateurs, notamment des Millenials et de la Génération Z : nouvelles valeurs et nouvelles attentes, explosion du digital et des réseaux sociaux, ralentissement de la consommation (« consommer moins mais mieux »), attente croissante des consommateurs sur l’intégration des enjeux RSE, essor de la seconde main.
  • Une revue en profondeur des stratégies d’offre de la part des marques : refonte des calendriers de commercialisation, resserrement des structures de collection, relocalisation des moyens de production.
  • Une distribution qui s’hybride : si le digital reste un canal d’achat crucial, les consommateurs sont en attente d’expériences omnicanales, appelant à une réinvention des boutiques physiques en lieux plus expérientiels.
  • Le segment du milieu de gamme se montre particulièrement vulnérable; de nombreuses enseignes historiques de vente connaissent des difficultés importantes.
  • Un marché particulièrement sensible au contexte d’inflation, qui constitue souvent une variable d’ajustement en matière de consommation.
  • La montée en puissance du « made in France » comme gage de qualité permettant de justifier une politique tarifaire plus élevée.
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