Avec Ask Mona, l’IA se met au service de la culture
Au croisement de la culture et de l’intelligence artificielle, Ask Mona propose une solution pour accompagner les utilisateurs et les guider lors de leurs sorties culturelles grâce à des chabots. Valentin Schmite et de Marion Carré, cofondateurs de la startup French Touch, étaient sur la scène de l'Ampli lors la 7e édition de Bpifrance Inno Génération.
Connaissez-vous le point commun entre la Fondation Louis Vuitton, le Grand Palais et le Musée de la Gendarmerie Nationale ? Ces trois institutions culturelles ont choisi de faire confiance à Ask Mona pour accompagner différemment leurs visiteurs grâce à l’intelligence artificielle (IA).
Créée en 2017 par Marion Carré et Valentin Schmite, la startup développe des outils conversationnels au service de l’information des publics et de la médiation. Elle propose également des solutions d’analyse des données pour simplifier la relation entre les institutions culturelles et les visiteurs. « Nos clients, ce sont les institutions culturelles : les musées, les monuments, les théâtres, etc. Mais nos utilisateurs sont les visiteurs, le grand public. », explique Valentin Schmite cofondateur et directeur général d’Ask Mona. Concrètement, le visiteur peut se rendre sur le site internet d'une institution et entrer en discussion avec un chatbot. « Il pourra soit découvrir des informations pratiques concernant sa venue dans l'institution, soit déclencher des dispositifs médiation d'expérience dans le lieu concerné. », ajoute-t-il.
Objectif : 1 000 institutions équipées d’ici 2025
Aujourd’hui, plus de 80 institutions sont équipées des solutions développées par Ask Mona. « On commence petit à petit à s’étendre hors de nos frontières », précise Marion Carré, cofondatrice et présidente de la startup. Grâce à une levée de fonds de 2 millions d’euros réalisée en septembre 2021, elle ambitionne de devenir le leader européen des solutions d’intelligence artificielle dédiées au marché de la culture. Pour cela, l’entreprise souhaite doubler ses effectifs et poursuivre ses investissements en R&D afin d’expérimenter et de créer de nouvelles solutions mobilisant l’intelligence artificielle. « On travaille à développer des nouveaux formats et à identifier les prochaines applications de l'intelligence artificielle au service des problématiques des actions culturelles. », explique Marion Carré. A la clé pour la jeune pousse : atteindre un portefeuille de 1 000 institutions culturelles d’ici 2025 pour participer à leur mutation. « Nous voulons toucher jusqu’à 500 millions de visiteurs. », précise Valentin Schmite dans un communiqué.
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