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D’Annie Ernaux à la cuisine de Nathan Sebagh, les coups de cœur de Margaux Brugvin

Crédits photo : Pierre Douaire Difficile de ne pas connaître Margaux Brugvin quand on s’intéresse un peu à l’art et aux artistes. La critique a justement l’art et la manière d’en parler avec passion et sans snobisme tout en dégoupillant sans détours les idées reçues. Un enthousiasme qu’elle n’a pas de mal à faire passer à ses 90 000 abonnés sur Instagram. Son langage direct qui s’adresse à tout le monde, sa curiosité, sa connaissance de l’histoire de l’art, font...

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4 min

Crédits photo : Pierre Douaire
Crédits photo : Pierre Douaire

Difficile de ne pas connaître Margaux Brugvin quand on s’intéresse un peu à l’art et aux artistes. La critique a justement l’art et la manière d’en parler avec passion et sans snobisme tout en dégoupillant sans détours les idées reçues. Un enthousiasme qu’elle n’a pas de mal à faire passer à ses 90 000 abonnés sur Instagram. Son langage direct qui s’adresse à tout le monde, sa curiosité, sa connaissance de l’histoire de l’art, font de son compte une mine d’informations et de bons conseils pour arriver à naviguer dans ce monde peu facile d’accès et souvent intimidant pour ceux qui n’en maitrisent pas les codes. Vous l’aurez compris, La French Touch est fan de Margaux Brugvin.

Annie Ernaux

En 2016 j’ai ouvert pour la première fois un livre d’Annie Ernaux et j’ai pris conscience que le quotidien des femmes relevait du romanesque – au même titre que les quêtes des héros de la mythologie grecque que j’adorais enfant ou les malheurs des Rougon-Macquart que j’ai dévoré ado. Après Ernaux, j’ai lu Elena Ferrante, Goliarda Sapienza, Natalia Ginzburg, Monique Wittig, Virginia Woolf et bien d’autres, et c’est d’abord en lisant ces romans que mon engagement féministe est né. C’est en découvrant le monde à travers les expériences de ces héroïnes, en ressentant leurs douleurs et en savourant leurs victoires, que j’ai pris conscience – à un niveau profondément intime qu’aucun essai ou documentaire n’a jamais touché – des combats qu’il nous reste à mener. Depuis, chaque fois qu’un sujet m’intéresse, je l’explore d’abord par le roman.

La littérature japonaise et la science-fiction féministe

Toujours dans cette démarche de comprendre le monde par les romans, j’ai lu, l’an dernier, une dizaine d’autrices et d’auteurs contemporains japonais.es afin de comprendre un peu mieux cette île de l’autre côté du monde. Je vous conseille notamment Sayaka Murata. Enfin, cet été, j’ai plongé dans la science-fiction féministe pour mieux imaginer le futur. J’ai maintenant envie de lire toute la production d’Ursula K. Le Guin.

Le Paris des artistes

Mon activité préférée du samedi consiste à me promener dans les rues de Paris, de galerie d’art en galerie d’art, de pause-café en verre de vin blanc en terrasse. Je trouve merveilleux qu’il y ait des dizaines de petites salles d’expositions gratuites dans toute la ville, où l’on peut passer dix minutes ou une heure de son après-midi afin de découvrir la vision d’un.e artiste. Il faut oser franchir la porte de ces mini centres d’art, passer outre l’accueil parfois un peu austère, et s’approprier ces lieux. Le plus difficile, au départ, c’est de repérer les expositions qui peuvent vous intéresser, mais pour cela, il existe des sites comme Paris Gallery Maps ou Slash Art. Petit à petit vous identifierez les galeristes chez qui vous êtes sûr.e de vous émerveiller, en fonction de votre goût.

Les expos de l’automne

Parmi les expositions de la rentrée il y avait, juste en face du Centre Pompidou, à la galerie Poggi, les meubles délirants des artistes surréalistes ; à quelques mètres de là, dans la galerie Marian Goodman, dans la rue du Temple, les inquiétantes photographies de Joanna Piotrowska ; de l’autre côté de la Seine, chez Mennour, rue Saint-André-des-Arts, les illusions d’optique fascinantes d’Alicja Kwade (jusqu’au 5 novembre) et enfin, juste à côté, rue Jacob, dans la petite galerie d’Eric Mouchet, l’une de mes plus grandes découvertes de ces dernières années, l’artiste afghane Kubra Khademi.

Le goût de Marseille

Après la littérature et l’art, ma troisième grande passion, c’est manger ! J’adore les repas de famille, entre ami.es, en amoureux ou même seule avec un bon bouquin. J’aime cuisiner, mais j’aime encore plus la cuisine de celles et ceux qui ont fait de leur passion un métier dévorant. Cet été, j’ai redécouvert Marseille à travers la nouvelle scène culinaire qui s’y est installée : Ivresse, Livingston, Ripaille ou le café-boulangerie Pétrin Couchette.

Nathan Sebagh

À Paris, en ce moment, je vais souvent chez mon ami Nathan Sebagh qui a ouvert il y a quelques mois le restaurant l’Arpaon, dans le XVIIIe arrondissement. Une cuisine bistronomique avec quelques accents tunisiens. J’ai aussi découvert ces derniers mois les délices de la cuisine japonaise populaire du chef Cho Miyashati, dans ses deux restaurants parisiens du onzième arrondissement, Haikara Deep Fried et Haikara Izakaya.

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