IA conversationnelle : avec Jumbo Mana et ses avatars interactifs, discutez avec Van Gogh
L’intelligence artificielle générative comportementale permet d’interagir avec des personnages virtuels reproduisant le comportement humain. La startup Jumbo Mana développe ces solutions.
Humaniser l’intelligence artificielle, c’est ce que propose la start-up strasbourgeoise Jumbo Mana. L’entreprise fondée par Christophe Renaudineau et Frédéric Rose, dont la solution innovante est présente sur des salons internationaux comme Vivatech, entend révolutionner le service client et apporter sa touche à l’expérience muséale. Elle développe notamment des avatars virtuels de personnages historiques tel que Vincent Van Gogh, dans le but de proposer une interaction authentique et réaliste dans des lieux culturels.
Jumbo Mana, la deeptech qui révolutionne le service client
C’est une deeptech spécialisée dans l’intelligence artificielle générative comportementale, dont les créations virtuelles invitent les utilisateurs à interagir de manière naturelle et réaliste. L’ambition première de Jumbo Mana est d’être un guide de confiance pour les individus dans des environnements labyrinthiques. « Il peut s’agir d’un aéroport où l’on cherche sa porte d’embarquement, d’une ville touristique dans un pays dont on ne connaît pas la langue, d’un salon qui se déroule sur une énorme surface, de tous ces endroits où l’on peut facilement se sentir perdu et où il y a souvent beaucoup de monde », précise Michaël Freiss, directeur général de l’entreprise créée en 2022.
Selon l’intéressé, Jumbo Mana répond à une attente de clients dans certains lieux comme Vivatech,
Amener l’intelligence artificielle conversationnelle dans le monde muséal
Les musées sont un autre terrain de jeu idéal pour Jumbo Mana, qui a déjà développé des avatars interactifs de personnages culturels historiques comme
Transparence, souveraineté numérique et écosystème tech français
Pour la suite, Jumbo Mana envisage encore plus de proximité avec les utilisateurs. A l’heure actuelle, les avatars dépendent de bornes, mais la volonté de Michaël Freiss est qu’ils soient au plus proche des utilisateurs finaux, c’est pourquoi son équipe et lui travaillent à une version fonctionnant sur smartphone. Un développement qui va se faire, comme c’est le cas aujourd’hui, en travaillant avec un écosystème tech français. Pourquoi est-ce si important ? « Qui dit intelligence artificielle dit données, or nous avons un enjeu en France d’en rester maîtres. En travaillant avec Mistral et OVH, nous sommes assurés que les données que nous utilisons sont hébergées sur des cloud souverains. Cela contribue à notre souveraineté numérique, et nous ne devons pas le perdre de vue, qu’il s’agisse d’un avatar pour un salon professionnel ou pour un musée », conclut le dirigeant.
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