Du Web 3 au climat en passant par l’export et la parité, l’édition 2022 de We Are French Touch a tenté de dessiner le futur des industries créatives. Au travers de talks, de débats, de masterclass ou encore de démonstrations de startups, cet événement a fait rayonner les industries créatives en physique, mais aussi en digital, notamment dans le metaverse.
La preuve en vidéo avec le best-of de cet événement.
https://youtu.be/qq5A_SlVU3g
We Are French Touch : « la fête de l’inventivité »
« On a besoin de la French Touch », a affirmé Nicolas Dufourcq, directeur général de Bpifrance, lors de son discours d’ouverture de We Are French Touch dans lequel il a également qualifié l’événement de « fête de l’inventivité ». Une vision partagée par les quelque 150 intervenants et 1 200 participants qui ont pu assister à plus de 20 tables rondes et masterclass, ou encore échanger avec la vingtaine de startups exposantes.
Le 23 novembre dernier, la French Touch était également à l’honneur en région, - avec quatre événements organisés en simultané à Clermont-Ferrand, Lens, Tourcoing et au Soler - ainsi que dans le métavers de Decentraland qui a accueilli pas moins de 400 avatars, grâce aux équipes du collectif RLTY. Cette startup de la French Touch souhaite rendre accessible le metaverse aux marques et entreprises événementielles pour leur permettre de déployer des expériences uniques et personnalisées dans des mondes virtuels
Ils l'ont dit, je jour J
- « Les ICC devraient jouer ce rôle d'hybridation entre les mondes, et s'y engager. Tout l'enjeu est d'hybrider.»
Gabrielle Halpern, philosophe - « L’art est ce qui rend la vie plus intéressante que l’art.»
Gérard Garouste, citant l’artiste Robert Filliou - « Il y a un véritable défi entre extérieur et intérieur qui est fondamental pour nous directeurs de musées et artistes : il faut aller chercher les gens par la main, jusque dans la rue, commencer dehors pour les faire entrer au musée. Commençons par le « street show ». »
Aurélie Clémente-Ruiz, directrice du Musée de l’Homme - « Dans le film Usual Suspect, on trouve la réplique suivante : « La plus grande victoire du diable c’est d’avoir réussi à faire croire qu’il n’existe pas ». Eh bien, c’est un peu pareil pour le féminisme : la plus grande victoire des non féministes, c’est d'avoir réussi à faire passer le féminisme pour un sujet tabou dont on a honte. »
Sonia Sieff, photographe - « Pour bouger les lignes, c'est sûr qu'il en faut de l'énergie. Pour ma part, ce côté décapsuleur d'énergie, c'est ce qui m'anime et m'inspire. On est dans un monde plus que chahuté, très incertain, il vaut peut-être mieux se concentrer sur une seule chose : être des inspirateurs, des libérateurs de créativité. Donnons du cap, acceptons les erreurs formatrices.»
Catherine Spindler, directrice générale adjointe de Lacoste
Vous n’avez pas pu vivre l’évènement en direct ? Tous les ateliers, débats et prises de parole sont disponibles en replay sur le site de We Are French Touch. Parmi eux :
- De la page à l’écran : raconter les histoires aujourd’hui
- Metaverse, multiverse, omniverse… où allons-nous ?
- Vers un nouveau web éthique et responsable ?
- Quels métiers pour la French Touch en 2030 ?
- De l’écriture à la réalisation d’une Web-série, étude de cas par Kourtrajmé
- Inventer de nouveaux usages autour du cinéma : le cas de l’Hotel Paradiso par mk2
- Du jeu vidéo à la série d’animation : Arcane, retour sur une réussite